Friday 9 June 2017

rapport d'activité du printemps 2017


S'élever par son travail peut s'entendre au propre comme au figuré. C'est ce que pense sans doute Eliseo, notre apprenti électricien. Il a été le premier de nos protégés à passer notre examen avec des critères de sélection plus sévères. En effet, il a fallu revoir nos méthodes à la suite d'une mauvaise expérience avec un apprenti mécanicien sur autos qui a jeté l'éponge selon toute attente. Cet échec  eu des conséquences plus importantes que prévues. En fait, ce vélléitaire, que nous n'avions pas suffisament interrogé sur ses ambitions professionnelles, était le premier apprenti, parraîné par des Guatémaltèques d'Espagne. Inutile de dire que cette nouvelle source de financement s'est vite tarie au vu de notre incapacité à maintenir nos gens au travail. D'autre part, notre apprenti mécanicien complet, après trois ans de formation à Huehuetenango se trouve maintenant dans une entreprise de la capitale pour son stage pratique. L'expérience nous a démontré que nos protégés sont généralement  engagés par leurs maîtres d'apprentissage par la suite. Ceci nous évite le souci de leur trouver un premier emploi. Dans un autre domaine éducatif, nous avons également commencé un cours de couture domestique. Une formation de couturière professionnelle aurait été beaucoup plus aléatoire, car la tradition des indigènes du Guatemala veut que les filles, dès leur plus jeune âge, se vouent aux travaux domestiques de leurs familles, ainsi qu'à l'éducation de leurs petits frères et soeurs.
Huehuetenango, le 11 juin 2017                                               P.A.Willimann

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